Introduction résumée
Scott, Colin, KTJ and Gabriel passent une partie de la journée à attendre les autorisations qui arrivent deux après le départ du vol vers l’Est du pays. Le reste du temps ils envoient des vidéos sur internet, ils cherchent un hébergement pour la nuit et mettent en place un nouveau plan pour joindre nos amis dans les camps.
Introduction complète
L’équipe est pour l’instant dans la capitale du Tchad, à des centaines de kilomètres des réfugiés du Darfour. Scott, Colin, Gabriel et KTJ ont rencontré un certain nombre de problèmes : retard dans les autorisations, vol vers l’Est manqué, pas de chambres à l’hôtel Méridien et des retards pour envoyer la vidéo du jour 1 sur internet (3 essais).
Le groupe attend maintenant des informations de nos amis du HCR de l’ONU concernant le voyage et la situation dans les camps. Pendant que nous attendons patiemment à N’djamena, toutes nos pensées sont pour nos amis réfugiés. Nous espérons – Inch Allah – que nous serons bientôt avec eux. Notre espoir, c’est que notre engagement ici fasse connaître la situation des réfugiés darfouris du Tchad et de ceux qui sont restés au Darfour, et contribue à leur protection. Chaque jour, des gens meurent et il faut que notre engagement à nous tous – la communauté internationale – soit encore plus fort, afin d’assurer que chaque personne ait le droit de vivre et reçoive la protection qui le garantit.
Texte inclus dans la vidéo du jour 2 de i-ACT 5
La responsabilité de protéger les populations contre le génocide, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité est un engagement international pris par les gouvernements pour prévenir les grandes crises où qu’elles surviennent. En 2005, les dirigeants des nations du monde ont accepté pour la première fois la règle que les états sont responsables de la protection de leur population et que la communauté internationale a la responsabilité d’agir lorsque ces gouvernements n’assurent pas la protection des plus vulnérables d’entre nous.
La souveraineté des états implique une responsabilité, et la responsabilité première de la protection du peuple incombe à l’état lui-même. Lorsqu’une population est menacée d’un danger sérieux, à la suite d’une guerre civile, d’une insurrection, d’une répression ou d’une vacance de l’état, et que l’état en question refuse ou est incapable d’intervenir pour remédier à la situation, le principe de non-intervention s’efface, au profit d’une responsabilité internationale.